Avortement dans la constitution: comment réparer

14 mars 2024

 (Lecture 2 min)

L’avortement dans la constitution marque une étape d’une gravité sans précédent : la France est passée du stade d’apostasie (enlever le Christ de la société) au stade “d’antéchrist“ (lutter ouvertement contre Lui). Ironie de l’histoire, cette terrible décision a été entérinée à Versailles, ville royale, ce qui nous replonge dans les origines de la déchéance de l’ordre temporel. Retour sur l’histoire…

Lors des apparitions du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial (1673-1689), le Christ a fait plusieurs demandes, en particulier pour préserver la France fille ainée de l’Église. Il demandera aux fidèles l’Heure Sainte et la communion des 1ervendredi du mois puis, le 17 juin 1689, Il demandera que le Roi se consacre au Sacré-Cœur et mette le Sacré-Cœur sur les étendards et armes de la France. Mais Ses demandes n’ont pas été suivies et un siècle plus tard, jour pour jour, le 17 juin 1789, l’assemblée constituante était proclamée, déclenchant l’abolition du pouvoir royal et la sanglante révolution. Le châtiment divin tombait, plongeant la France puis le monde dans l’apostasie avec son lot de crises et de guerres.

Alors, en 1917, à Fatima, une deuxième chance nous sera accordée : Dieu confiera le salut du monde au Cœur Immaculé de Marie. Pour cela, Notre Dame fera à son tour des demandes précises aux catholiques et cette fois-ci au pape (autorité spirituelle). L’une de ces demandes, commune aux fidèles et au pape, revêt une grande importance : les “1er samedi du mois“. Notre Dame a en effet promis son triomphe à condition que ces 1ers samedis, associés à la consécration de la Russie (et au Rosaire), soient réalisés dans tout l’Église. Le salut du monde et la paix sont donc à notre portée.

Mais hélas de nouveau nous ne suivons pas ces demandes et l’effondrement continue. Bien que nous agissions sur le plan temporel, cela ne change pas vraiment la situation car nous n’y associons pas le moyen spirituel voulu par Dieu. A Lépante, sans le Rosaire, les catholiques auraient été écrasés. Aujourd’hui, sans les “1er samedi du mois“ et le Rosaire, le monde court à sa perte.

Rappelons qu’en 1931, le Christ et la Sainte Vierge sont apparus à Sœur Lucie à deux reprises pour comparer le nouveau refus de Fatima avec celui de Paray-le-Monial et alerter sur ses graves conséquences à venir. Leur comparaison implique-t-elle aussi le même délai de cent ans avant un nouveau châtiment ? Dieu seul le sait. Mais ce qui est sûr c’est que les cent ans de la demande de la Sainte Vierge pour les 1er samedi du mois sont dans moins de deux ans, le 10 décembre 2025. A nous de les réaliser avant. 

Alors cessons de nous focaliser sur les seuls moyens humains. Cessons aussi d’inventer toutes sortes de nouveaux moyens spirituels ou de courir après la moindre annonce d’une nouvelle “apparition“. Tout cela n’est qu’un manque de confiance dans les paroles de Notre Dame et nous détourne de Ses demandes de Fatima. Au contraire, observons les serviteurs de Cana. Eux ont obéi humblement à la Sainte Vierge et au Christ et le miracle a eu lieu. Il est donc grand temps de suivre leur exemple et de tous s’unir avec foi pour réaliser enfin ces “1ers samedi du mois“ associés au Rosaire. Soyons sûrs qu’alors Notre Dame interviendra comme Elle l’a promis à Fatima pour mettre fin à la folie du monde.

“A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera (…) et il sera donné au monde un certain temps de paix.“

 

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