Il peut y avoir des circonstances réelles et objectives (et non par confort) dans lesquelles la communion sacramentelle (recevoir réellement l’hostie) est IMPOSSIBLE : impossibilité matérielle de se déplacer (maladie, privation de moyens de déplacement,.. ), absence de messe (crise de l’Église), persécution, mesures gouvernementales, etc.

Dans ce cas il reste un moyen simple permettant de répondre malgré tout à la demande de la Sainte Vierge de communier les 1^ers samedis du mois : la communion spirituelle (appelée aussi communion de désir). Le concile de Trente l’a définie de façon très claire : « Communier spirituellement, c’est s’unir à Jésus-Christ présent dans l’Eucharistie, non pas en le recevant sacramentellement, mais par un désir procédant d’une foi animée par la charité. » (Concile de Trente session XII)

Saint Thomas résume en quatre mots les fruits de cette communion spirituelle : « Comme l’autre communion, elle soutient, fortifie, répare et réjouit. » Saint Thomas précise donc que cette communion spirituelle « répare ». Or l’objectif fixé par la Sainte Vierge pour les 1^ers samedis est de réparer les offenses qui lui sont faites. Nous voyons donc qu’en cas d’empêchement de force majeure nous pouvons toujours pratiquer intégralement les 1ers samedis du mois grâce à la communion spirituelle.

Comment pratiquer la communion spirituelle

1/ Avant la communion on se prépare comme pour une communion sacramentelle. Être en silence, si possible à genoux devant une croix ou une image / statue du Sacré-Cœur, du Christ Roi ou autre.  Se mettre en présence de la Sainte Trinité, de Notre Dame, des Anges et des Saints. Méditer quelques minutes le renouvellement du sacrifice de la Croix qui se fait à chaque Messe lors de l’élévation. Avoir à l’esprit l’image de l’élévation présentée par la Sainte Vierge à Sœur Lucie de Fatima (ci-dessous). Ensuite demander sincèrement pardon à Dieu de ses fautes (réciter le “Je confesse à Dieu“ ou l’acte de contrition et « Seigneur je ne suis pas digne de vous recevoir… »).